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Ces nouveaux financements visent à permettre au verrier de sortir de l’ornière et de poursuivre sa transformation.
Arc poursuit la transformation engagée à la suite de sa recapitalisation en 2015. L’entreprise a renoué avec sa capacité d’innovation et le succès commercial grâce à l’augmentation du volume de ses ventes : les volumes ont augmenté de près de 20% tandis que le nombre
de jours de stock a baissé de 30 %, avec un outil industriel saturé. Les résultats publiés en février 2018 faisaient en outre état d’un chiffre d’affaires 2017 de 939 millions d’euros (+ 6 % par rapport à l’exercice précédent).
Arc avait lancé l’an dernier la seconde phase de sa transformation, dans un contexte de besoin accru de trésorerie.
Pour rappel, le 10 janvier dernier, Arc annonçait le lancement du plan Synergie 2020 destiné à renforcer sa performance opérationnelle. Pour le mettre en œuvre, un accord avec les organisations syndicales avait été signé le 30 janvier. Le groupe a également mobilisé ses partenaires financiers.
« Avec l’accord agréé le samedi 23 mars, Arc se réjouit de pouvoir compter sur un financement de 120 millions d’euros, qui va permettre au groupe d’accélérer sa transformation en modernisant son outil industriel, en réduisant ses coûts opérationnels et en assurant la poursuite de sa dynamique commerciale, indique Nicholas Hodler, CEO du groupe Arc. L’accord sera formellement homologué cette semaine et Arc mesure d’ores et déjà toute la responsabilité qui lui incombe désormais pour faire bon usage de ces fonds. »
Cet accord se réalise grâce aux partenaires financiers qui soutiennent le groupe depuis sa recapitalisation en 2015, notamment en raison de la décision de l’actionnaire principal d’apporter de nouveaux fonds et de transformer la majorité des prêts qu’il a accordés depuis 2015 en quasi-fonds propres. Cet accord repose également sur l’État, la Région des Hauts-de-France et la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer, qui ont accepté d’intervenir sous forme de prêts.
« L’actionnaire américain, repreneur d’Arc en 2014, remet 30 millions sur la table (dont 8 millions au titre du rachat d’un distributeur en Espagne), les pouvoirs publics apportent 30 millions (16 pour l’État, 12 pour la région, 2 pour l’agglomération de Saint-Omer), tandis que les fonds souverains (dont bpifrance) injectent de leur côté 25 millions », détaille le quotidien Les Échos dans son édition du 26 mars 2019.
« Aujourd’hui, la priorité pour la direction de l’entreprise, en lien avec les partenaires sociaux et l’ensemble des collaborateurs d’Arc, est la réussite de notre transformation à travers le groupe, et en particulier du plan Synergie 2020 en France, déclare le groupe Arc dans un communiqué du 25 mars dernier. Il s’appuie sur un outil industriel rénové, qui bénéficiera de 120 millions d’euros d’investissements sur 2 ans, et comprend 108 projets couvrant tous les domaines d’activité d’Arc France. Ce plan d’envergure doit permettre au site historique du groupe d’améliorer son efficacité opérationnelle, doubler sa rentabilité en France d’ici fin 2020 et retrouver son autonomie financière. »
A noter que le site d’Arques, qui emploie plus de 5200 salariés, verra son effectif réduit de 700 personnes dans les prochains mois (non remplacement d’un départ à la retraite sur 3 et réduction du nombre d’intérimaires).