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Député de l’Hérault et président de l’association d’élus Centre-Ville en mouvement, Patrick Vignal sollicite un label “grande cause nationale 2018” pour le centre-ville.
Une démarche qui cible en particulier les villes de taille moyenne et les centres-bourgs, confrontés « à un véritable défi de dévitalisation, voire de désertification. »
En ligne de mire, l’accroissement du taux de vacance commercial des centres-villes (parfois supérieur à 10 %), et le commerce périphérique. Partant du principe que les centres-villes sont des « points de convergence qui structurent les espaces qui les entourent » et qu’ils revêtent une « véritable fonction plurielle », Centre-Ville en mouvement a formulé une série de propositions.
La mise en place d’un moratoire d’une année sur l’extension des zones commerciales périphériques en vue d’une réflexion sur de nouveaux critères de régulation des espaces commerciaux, et l’ancrage des régions au centre de l’équilibre des territoires y figurent en tête. Le renforcement des managers du commerce et du centre-ville fait aussi partie des préconisations de l’association, qui travaille sur l’élaboration de deux cursus d’enseignement supérieurs ouverts en septembre prochain et dédiés à ce métier.
Parmi les autres pistes,
l’instauration de zones franches urbaines
dans les centres-villes dévitalisés,
la recherche de l’équilibre entre
les modes de circulation douce
et automobile, etc.