29 août 2024
La montée en gamme peut être un levier efficace pour accroitre ses marges, fidéliser sa clientèle et
Célèbre pour ses services de table, la Faïencerie de Gien vient de dévoiler sa première collection de papiers peints, réalisée en partenariat avec l’éditeur français Isidore Leroy. Un lancement qui témoigne d’une stratégie ambitieuse destinée à diversifier l’offre de la marque et à renforcer son rayonnement dans l’univers de la maison.
L’histoire de la Faïencerie est ancrée dans une créativité audacieuse. Riche de plus 12 000 dessins numérisés, elle possède un fonds d’archive exceptionnel : « Ce trésor patrimonial rassemble les paysages du XIXe siècle, les Pivoines de 1875, les narrations de Jacques Callot, les Grands Oiseaux de Félix Bracquemond, les motifs Art Nouveau, les lignes Art Déco, les dessins de Claude Viallat, de Louis Cane, les illustrations d’Isabelle de Borchgrave, en passant par des dizaines d’autres talents qui ont marqué l’histoire des arts décoratifs », énumère la marque.
En s’aventurant au-delà des arts de la table avec cette nouvelle collection de papiers peints, la marque entend désormais conquérir toutes les pièces de la maison, passant d’une faïencerie d’art de la table à une maison d’art de vivre, ainsi que le souligne Marc Bureau, directeur de la manufacture depuis 2019. Cette évolution reflète un retour aux racines de Gien, autrefois impliquée dans des projets architecturaux. L'entreprise avait en effet signé dans les années 1930 les cabinets de toilette de l’Orient Express, les carreaux du métro parisien, la cheminée du château de Beauvoir et précédemment les pendules à l’éléphant. Et ces dernières années, la marque a lancé des accessoires de salle de bain, de cuisine et de bureau ainsi qu’une ligne de bougies. Elle affirme donc cette stratégie de diversification, renforçant son positionnement haut de gamme dans le secteur de la décoration intérieure. Déjà présente dans des hôtels haut de gamme (Hyatt, Carlton, Paris Society, Les Domaines de Fontenilles) Gien poursuit également son développement à l’international, où elle réalise 60 % de son chiffre d’affaires.
L’élaboration de cette ligne de papiers peints a nécessité un travail minutieux, effectué par le studio graphique de Gien avec le soutien de l’expertise technique d’Isidore Leroy. Ils ont ensemble relevé le défi du changement d’échelle afin de transposer les motifs historiques ornant la vaisselle en faïence au support mural : le décor Tulipes, datant de la fin du XIXe siècle, inspiré par la fleur de Louis XIV, proposé en frises monochromes sur un fond de rayures, disponible en trois coloris : bleu, beige et kaki ; Vues d’Orient, une fresque panoramique évoquant le goût du XIXe siècle pour l’exotisme et le voyage. Un décor onirique qui déploie des paysages de felouques, palmiers et palais orientaux en deux panneaux distincts.
Chaque rouleau est fabriqué en papier intissé, respectueux de l’environnement (certifié FSC) et répond aux exigences modernes (lavable, résistant à la lumière et ignifuge).
La collection sera disponible dans les points de vente Gien et Isidore Leroy à partir de janvier 2025, et disponibles pour les partenaires revendeurs.
Prix public : 399 € le rouleau Vue d’Orient (l 50 cm x L 13,32 m) ; 235 € le rouleau Tulipes (l 75cm x L 10 m).
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