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Datalicious by Just Eat, l’observatoire des nouveaux modes de restauration, a investigué avec l’Ifop pour déterminer dans quelles mesures le confinement a bouleversé les habitudes alimentaires des Français. Voici les résultats de leur enquête.
Fin 2019, Datalicious by Just Eat, l’observatoire des nouveaux modes de restauration, révélait l’évolution des habitudes alimentaires françaises depuis l'an 2000. Le confinement a encore modifié en l’espace de quelques semaines la façon d’appréhender les repas. En effet, une majorité de Français s’alimente confinée, ce qui ne va pas sans répercussion sur les habitudes de consommation.
Premier enseignement : un Français sur 5 profite du confinement pour manger avec ses proches, bien davantage qu’avant le 15 mars dernier.
C’est notamment le cas des personnes en couple (26 %) ou avec des enfants (27 %). Une tendance qui vient à l’encontre des observations réalisées en décembre 2019 sur la prépondérance des écrans lors des dîners : 1 Français sur 2 y déclarait prendre son repas devant un ordinateur. Désormais, écran ne rime pas avec repas en solitaire, mais avec lien social ainsi qu’en témoigne l’essor des apéritifs en visio.
Autre constat, la préparation des repas apparaît comme un moment de respiration en confinement, avec près d’un tiers des Français indiquant consommer davantage qu’avant des repas faits maison. C’est particulièrement le cas chez les 18-24 ans (42 %) et les confinés avec enfants (39 %). Au top 5 de ce que les Français font plus qu’avant figure :
> préparer des gâteaux, des desserts ou des goûters gourmands (36 %) ;
> prendre des repas complètement faits maison (29 %) ;
> regarder des recettes ou des tuto vidéo à la télévision ou en ligne (26 %) ;
> prendre des repas traditionnels, réconfortants, de famille (18 %) ;
> prendre un apéritif dînatoire bien mérité en fin de journée (16 %).
Avec le confinement, près d’un tiers des Français se déclarent apaisés par la nourriture, leur « donnant de bonnes ondes pour être fort durant cette phase si compliquée », souligne l’étude.
Cette attitude est particulièrement accentuée chez les 18-34 ans (38 %), les femmes (30 % versus 26 % pour les hommes), ainsi que chez les personnes confinées avec enfants (34 %).
14 % des Français semblent entretenir un rapport plus mitigé avec la nourriture pendant le confinement : elle est perçue comme une source d’angoisse, véhiculant en particulier la peur de prendre du poids. Un score plus élevé chez les femmes (18 %, versus 9 % chez les hommes).
55 % des Français considèrent que leur moral n’est pas lié à la nourriture durant le confinement.
Les “bonnes” habitudes sont un élément de réassurance : 79 % des Français confinés déclarent prendre leur repas à heure régulière et respecter le rythme petit-déjeuner/déjeuner/dîner.
Le confinement affirme également l’engagement dans le choix des produits consommés : 1 Français sur 5 mange français afin de soutenir les agriculteurs et les commerçants de proximité. Cet tendance est particulièrement marquée chez les personnes en zones rurales (25 %) et les seniors (24 %). 34 % des Français se déclarent en faveur d’une alimentation saine et équilibrée. Objectif : être en bonne santé dans ce contexte d’épidémie. Les hommes se révèlent plus attentifs à cela que les femmes (37 % versus 31 %). La variété prévaut pour 20 % des Français : elle leur permet de rompre la monotonie et de les faire voyager.
Ces nouvelles habitudes s’inscriront-elles dans la durée ? Selon l’étude, « tout laisse à penser que les Français projettent de maintenir un certain nombre des habitudes prises pendant cette période à l’instar de la préparation de repas maison (1/5 des Français) ». Une résolution qui se révèle plus marquée chez les 18-24 ans (28 %) et les confinés avec enfants (24 %).
Les nouvelles habitudes qui devraient perdurer sont :
> préparer des gâteaux, des desserts ou des goûters gourmands (15 %) ;
> prendre des repas complètement faits maison (19 %) ;
> regarder des recettes ou des tuto vidéo à la télévision ou en ligne (11 %) ;
> prendre des repas traditionnels, réconfortants, de famille (15 %) ;
> prendre un apéritif dînatoire bien mérité en fin de journée (9 %).
Néanmoins, 15 % des Français indiquent leur intention de stopper les apéritifs dînatoires, 17 % envisagent d’arrêter de préparer des gâteaux et pâtisseries.
(Photo : © Le Creuset)