Le magasin d’Odile Pageau fête ses 70 ans

07 novembre 2017
Par : Samia Ouledcheikh

A Mauves-sur-Loire (44), le magasin d’Odile Pageau, sous enseigne Cuisine Plaisir, souffle ses 70 bougies. Retour sur son histoire

La quincaillerie de Mauves-sur-Loire est une affaire familiale. « La société porte le nom de jeune fille de ma mère, Odile Pageau, introduit Frédéric Loréal, gérant du point de vente. En 1890, mon arrière, arrière, arrière-grand-père a créé la Forge, à l’emplacement où se trouve le magasin. » 

La Forge est devenue un café qui vendait aussi des outils, comme cela se faisait parfois à l’époque. « En 1947, Léon Fils, le grand-père, et son épouse, ont commencé la quincaillerie, explique Frédéric Loréal. 

En 1950, l’univers confort s’ajoute aux appareils ménagers et, en 1979, le magasin intègre le PEM. « Ma mère a abattu la Forge et créé un magasin plus moderne... Le gros électroménager a disparu, mais nous vendons toujours du PEM ». 

En 1980, l’art de la table complète l’offre du nouveau magasin, et, en 1988, la gestion des stocks est informatisée : « A l’époque, c’était peu courant, souligne le gérant, mais pratique quand on comptabilise 10 000 références sur 400 m2 ! »

L’accent sur les démonstrations 

En 1997, le point de vente commence à distribuer des catalogues, réalisés avec ses fournisseurs (il travaille déjà avec le grossiste Findis). En 2000, Frédéric Loréal reprend les rênes de l’entreprise, et 2003 marque le départ à la retraite d’Odile Pageau. « Toujours pour se démarquer, en 2004, nous lançons le site Internet ». 

L’implantation de l’enseigne Cuisine Plaisir date de 2008. 

La communication s’étoffe, avec un site marchand, un service marketing, des prospectus, etc. Et le magasin ouvre sa page Facebook en 2013. Selon son gérant, la multiplicité quincaillerie/arts de la table/droguerie, explique en partie la pérennité du magasin. « Quand la décoration, qui marchait bien il y a 10 ou 15 ans, chute, ainsi que les listes de mariage, nous compensons sur d’autres segments, tels que la pâtisserie, par exemple, qui marche de mieux en mieux. » 

Ce qui l’impressionne aujourd’hui ? Les écarts d’une année à l’autre. « Avant, mes ventes évoluaient peu. Depuis 2 ou 3 ans, les croissances sur un marché – ou les baisses – sont souvent à deux chiffres… », observe-t-il. Frédéric Loréal insiste sur l’importance des grossistes qui aident à présenter les produits qui fonctionnent bien. 

Pour ses 70 ans, le magasin a proposé une semaine de promotion, des démonstrations, un jeu avec des tombolas et retracé son historique avec des photos. 

Ce qui n’empêche pas de regarder vers l’avenir : « Nous essayons de toujours moderniser les rayons et voulons multiplier les démonstrations ! » 

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