Bel et bien débarrassé de sa connotation rustique, le couteau pliant est désormais un produit qui, à
Dans le IXe arrondissement, le bistrot parisien revisité, ouvert en novembre 2021, propose une cuisine festive autour d’assiettes à partager. Pour les associés et amis d’enfance Axel Gicqueau et Damien Rosière, l’idée est avant tout de proposer un lieu à leur image. Rencontre !
Certains établissements se décrivent au CV d’un chef et au nombre d’étoiles. Avec le Ramdam, place à l’aventure entrepreneuriale et à la passion de deux amis d’enfance montés de Nantes à Paris pour y démarrer leur carrière professionnelle. Pour autant, leurs envies évoluent et fin 2019, ils plaquent tout pour vivre leur passion.
Axel Gicqueau quitte son poste au sein de la régie publicitaire du groupe Figaro et Damien Rosière laisse son emploi de consultant chez Deloitte. Novices dans le monde de la restauration, ils se forment au sein du premier incubateur pour restaurateurs : La Frégate. Leur objectif n’étant pas de devenir les grands chefs de demain mais de créer un concept de restaurant qui leur ressemble. « Nous sommes de bons vivants et pour notre projet, nous sommes partis de deux constats qui nous semblaient importants, explique Axel Gicqueau. D’abord les habitudes de consommation ont changé.
Les clients sont moins sur un menu complet entrée/plat/dessert mais plutôt sur des plats à partager au moment de l’apéro à l’image du mezzé comme on le pratique en Grèce ou au Liban. Ensuite, les dualités bar/restaurant s’estompent. Nous voulions offrir un lieu qui soit de ceux-là avec une carte simple qui propose des produits très français mais avec un twist créatif et qui change tous les trois mois. »
AMBIANCE MÉDITERRANÉENNE
Au fourneau, le duo recrute le chef Léo Jiorgis.Pour la décoration du
lieu, ils font appel à leur ami architecte Martin Massé. L’ambiance se veut
à la fois accueillante et intimiste avec de grandes tables en bois brut réalisées sur-mesure et des banquettes en velours, dans un coloris rouille
lumineux. Simplement dressée à l’arrivée, chaque table comporte pour
chaque convive un verre à vin sur pied de chez Chomette et un verre à
eau assez petit en verre soufflé à la bouche à Murano, en provenance de la boutique Ailleurs (Paris XIIe
). « Ce qui a été une erreur de commande
convient finalement très bien car chaque table est très vite remplie
par les nombreuses assiettes de mezzé.
Et puis les clients apprécient finalement beaucoup ces petits verres au style authentique », poursuit Axel Gicqueau. Côté assiettes, après avoir pensé chiner des assiettes françaises d’époque, le duo a finalement opté pour de la vaisselle en céramique plus colorée au style portugais. Ainsi dès l’arrivée, chaque client a devant lui une assiette blanc cassé rehaussée d’un liseré bleu de chez Casa Lopez. « Au fur et à mesure que les mezzés arrivent, la table se remplit de couleurs et de différents contenants en fonction des plats choisis. Tout cela crée de la convivialité », confie Axel Gicqueau.
TABLE COLORÉE
Des plats rectangulaires blancs en céramique qui viennent de chez Serax et accueillent les légumes rôtis, en passant par les assiettes creuses en terre cuite décorées de motifs bleus de chez Ailleurs (Paris XIIe ) où l’on dresse les frites de pommes de terre sauce Ramdam, les mini croque-monsieur ou les asperges (pousses de moutarde, tomme de chèvre, oignons nouveaux et huile d’olive), jusqu’aux mini cocottes en céramique de chez Staub choisies en coloris rouge ou bleu pour servir la crème de chorizo et autres créations du moment, l’heure est au mix and match de plats. « La vaisselle est un budget important dans la restauration.
Nous sommes restés prudents dans nos achats pour
débuter, mais petit à petit, nous nous faisons plaisir et achetons davantage d’assiettes pour mettre en valeur un plat, précise Axel Gicqueau.
C’est le cas pour la tarte au citron du moment qui arrive servie dans
une assiette décorée d’un citron par &Klevering. »
Enfin, les couverts ont été choisis chez Pradel Excellence. « Nous
sommes très satisfaits de notre choix de couteaux avec un manche en
bois, mi viande, mi classique », conclut le co-fondateur.
Touche finale, l’ambiance est savamment fleurie par l’adresse végétale
Kaki Paris. Place à des grands bouquets de fleurs séchés dans des
vases et contenants en céramique.