«Après 15 années à la présidence de la Confédération des arts
de la table, le temps est venu pour moi de passer la main »
a déclaré Guy Bourgeois, en préambule de la réunion
organisée par le comité Francéclat et la CAT, organisé sur le salon
Maison&Objet, lundi 23 janvier. Avant de quitter officiellement ses
fonctions en juin prochain, Guy Bourgeois a rappelé que « depuis sa
nomination en 2002, le rôle de la CAT consiste à fédérer une profession
et mener des actions collectives pour continuer à la faire exister. Une communication
nécessaire qu’il faut, aujourd’hui, adapter aux mouvements de
la société ». Même s’il n’est pas nommé, le successeur est prévenu !
D’autant que le comité Francéclat, dont la Confédération des arts de
la table dépend, a déjà fait appel à l’agence Brainsonic, spécialisée dans
la stratégie et la production de contenus pour les réseaux sociaux, le
web, les événements digitaux, etc. Fin 2016, une page, Le Tabling, a
été créée sur Instagram, en lien avec Facebook. Ce hashtag “tabling”
surfe sur la vague du “#fooding”, invitant les consommateurs à partager
leur décoration de table, au même titre que leurs meilleures
recettes. Pour l’heure, la page compte 88 publications, telles que des
photos de mises en scène, des vidéos “comment dresser une table ?”
ou “la table du brunch”, accompagnés par le jingle et la signature
“osez l’art de la table”, identiques à la dernière campagne de
communication menée par la CAT. La communauté comptabilise 48 000 fans et 15 000 visiteurs uniques. En 2017, Brainsonic promet
de nouveaux contenus vidéo et prévoit de stimuler cette communication,
en imaginant des animations social media en lien, notamment,
avec les magasins, afin que cette dynamique profite à tous.
Créer un langage commun
Parmi les autres actions que le prochain président devra mener à
bien, la mise en place d’une charte commune sur les échanges de
données informatisées (EDI). Un groupe de travail, composé d’une
vingtaine de professionnels (industriels, transporteurs, distributeurs)
et animé par Thierry Villotte (ex-DG de Guy Degrenne), s’est constitué
pour créer un langage commun sur toutes les étapes de la supply
chain. Des messages EDI pour la commande et la facture garantissent
des échanges de données fiables et à jour entre les industriels et les
distributeurs partout dans le monde. A terme, l’abandon de processus
manuels sur papier au profit de systèmes autonomes permet un
gain de temps, donc des économies. Pour créer ce langage commun
spécifique au secteur, la CAT s’appuie sur l’organisation mondiale
GS1, basée à Bruxelles et présente dans 112 pays.
La GS1 France compte plus de 38 000 entreprises adhérentes, issues des
principales filières de l’économie (produits de grande consommation,
santé, restauration, distribution généraliste et spécialisée, retail,
monde agricole, etc.) et collabore autour de trois domaines-clés,
tels que le commerce omnicanal, la digitalisation de l’offre produit
et l’interconnexion des supply chains. Enfin, la CAT a annoncé que
son prochain colloque se déroulera les 23 et 24 octobre prochains,
à Orléans.