Co-créée avec Daniel Boulud, restaurateur français doublement étoilé installé à New York depuis plus
Le groupe industriel annonce un accord majeur avec son actionnaire, ses créanciers obligataires et les pouvoirs publics, pour répondre au besoin de financement généré par la crise sanitaire.
L’Etat, la Région Hauts de France et la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer (Capso) ont travaillé pour permettre la conclusion de cet accord, qui comporte plusieurs volets. En premier lieu, l’actionnaire de référence depuis 2015, injectera 20M€ sous forme d’un apport au capital. Deuxièmement, le groupe Arc se verra octroyer 108M€ de nouveaux prêts de la part de l’État, la Région Hauts de France et la Capso, dans le cadre des mesures mises en place par les pouvoirs publics pour soutenir les entreprises affectées par la crise sanitaire. Enfin, les parties prenantes sont parvenues à un accord permettant un renforcement durable des fonds propres afin d’assurer la pérennité de l’entreprise.
Grâce à ce partenariat, l’usine russe, OSZ, continuera de produire pour son marché local, notamment sous la marque Luminarc grâce à une licence d'exploitation. De son côté, le groupe Arc continuera d'exporter ses produits de France, des Émirats et de Chine vers le marché russe, via sa filiale de distribution ADR.
« Les conséquences bénéfiques de ces accords sont majeures pour le groupe Arc et l’ensemble de ses collaborateurs. La pérennité de l’activité sur le long terme est désormais nettement renforcée. La réduction significative du poids de la dette et des taux d’intérêts améliorera sensiblement la rentabilité, permettant ainsi à Arc de poursuivre les transformations entamées depuis 2019: amélioration de la sécurité et des conditions de travail, rénovation des fours, automatisation de la zone emballage, poursuite de l’innovation ou encore accélération du plan d’économies », précise le groupe.
Cet accord doit permettre au groupe Arc de rebondir après le choc de la crise sanitaire, indique le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance dans un communiqué du 30 juillet dernier. « Les indicateurs de performance du groupe étaient en ligne avec les objectifs fixés pour 2019 et 2020 avant la crise de la Covid-19 et les effets du confinement, qui ont été particulièrement intenses dans le secteur des arts de la table. La réduction significative du poids de la dette et des taux d’intérêts améliorera la rentabilité, permettant ainsi à Arc de poursuivre les transformations entamées depuis 2019 : amélioration de la sécurité et des conditions de travail, rénovation des fours, automatisation de la zone emballage, poursuite de l’innovation ou encore accélération du plan d’économies. »
Pour Nick Hodler, directeur général du groupe Arc, « c’est une excellente nouvelle pour l’entreprise et l’ensemble de ses collaborateurs. Grâce à la confiance, l ’engagement et le soutien de nos actionnaires et partenaires, le Groupe va pouvoir poursuivre sa trajectoire de transformation, de modernisation, d’amélioration des conditions de travail et d’optimisation des services pour ses clients. En particulier, les accords conclus aujourd’hui n’auraient pu voir le jour sans les mesures de soutien aux entreprises mises en place efficacement par les pouvoirs publics français en réponse à la crise sanitaire. D’une difficulté conjoncturelle, nous sommes parvenus à trouver une solution structurelle ».
« La conclusion de cet accord démontre l’efficacité du dispositif de soutien aux entreprises mis en place par le Gouvernement dans les semaines ayant suivi le déclenchement de la crise sanitaire : activité partielle, report de charges, soutien sous forme de prêts publics – autant de mesures d’urgence qui ont permis à cette société, comme tant d’autres, de faire face à la crise. Combiné aux apports des autres partenaires du groupe, dans une logique de partage de l’effort, notre soutien public doit permettre au groupe ARC de sortir renforcé de la crise », commente Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance.